La solution, je l’ai trouvée.
Ma transition. Je suis sûr de vouloir la faire.
Je suis sûr de pas être une fille et rejeter tout ce qu’il y a de féminin en moi.
Donc je ferais cette transition, mais je choisirais ma transition. Je veux garder le contrôle dessus. Je ne veux pas devenir Rambo non plus…
Juste un jeune homme, androgyne, qui joue avec les genres. Qui peut aimer se travestir occasionnellement, qui peut apprécier de passer pour une fille ou un garçon.
Et ça me sera égal, car je serais un homme. Un p’tit homme. Un p’tit Tom.
Le truc, c’est de ne pas en parler au psy, car lui, il comprendrait pas.
C’est pas une pathologie, m’sieur. Juste que je me sens pas binaire.
Je n’appartiens pas vraiment aux deux genres binaires auxquels la majorité de la population se défini.
J’suis pas comme les autres, et c’est pas vraiment un choix.
Un p’tit gars à l’allure androgyne, ou personne à part moi ne saurait me genrer binairement.
Ce sera un entre-deux. Puis, le jour où je saurais vraiment me définir, si ce jour arrive, bien sûr, je ferais le nécessaire pour.
Mais pour le moment, cette idée me convient parfaitement.
Par contre, hystérectomie et mammectomie : Ça, je veux y avoir droit !
Le CEC également, avec mes prénoms androgyne (oui, je chercher encore le troisième. Et oui, j’en veux un troisième. Je me sens incomplet sans ce troisième prénom.)
Reste plus qu’à attendre l’indépendance.
Que la société évolue.
Que la justice, les lois, évoluent.