Comme je l’ai expliqué dans certains articles précédents je souhaite faire un courrier que j’enverrais à mes parents.
Je la publierais plus tard, après qu’elle soit lue et après avoir eu une réponse de mes parents. (quelque chose qui me confirme qu’ils l’ont bien reçue, comme une agression téléphonique de la part de ma mère, ou je ne sais pas quoi d’autre…)
Donc dans cet article, je vous explique les grandes lignes du contenu de cette lettre en attendant la publication de celle-ci.
Je crois que mon passé dans une filière littéraire m’a grandement aidé.
En effet, j’ai fait cette lettre sous forme de dissertation.
Avec :
- Une introduction parlant de mon comportement ces derniers mois, de mes souvenirs d’enfance.
- La première partie, je fais part de mon ressenti, par rapport à mon corps, mon esprit, tout ça.
C’est difficile, c’est une mise à nu. Mais j’assume. Il faut qu’ils comprennent. - La seconde partie, je parle de Clara, de son histoire. De ses parents qui l’ont acceptée mais qui n’ont pas eu le temps d’en profiter.
- La troisième partie, je parle de Leelah, où j’explique les conséquences d’un transphobie familiale/parentale. La destruction qu’elle peut provoquer chez l’enfant, qu’il/elle soit enfant, adolescent ou adulte. Jusque là, j’ai tourné les phrases sans genres. De façon à ce qu’aucun adjectif ne puisse s’accorder.
- En conclusion, je les rassure, et parle de moi au masculin, de ma sociabilité en tant que Tom ou Tom-Alex.
Je poste cet article au cas-où un.e jeune trans/homo/bi/NB, etc. ne saurait comment expliquer à ses parents ou proches.
Mes explications peuvent servir d’exemple, de chemin à suivre, ou je ne sais pas quoi.
Cette lettre, je l’enverrais le samedi 7 février 2015 après mon rendez-vous du 5 février chez l’endocrinologue, si et seulement si j’ai une ordonnance et mon THS.
Sinon, ça attendra ces conditions.
Le but de la manœuvre est d’envoyer cette lettre dans mon propre village un samedi soir (après la levée), ainsi, mes parents la recevront le lundi soir quand je serais reparti sur Dijon depuis la veille.
Le but étant qu’ils la reçoivent en mon absence.
Et la suite, on verra bien…